La Semaine de l’agriculture a commencé !

Si le salon de l’agriculture n’a pas pu se tenir cette année, le monde agricole n’est pas oublié. Actuellement a lieu la « Semaine de l’agriculture », événement dont le but est de « créer de nouveau un pont entre les citoyens et le monde agricole », comme l’explique Jean-Luc Poulain, président du Centre National des Expositions et Concours Agricoles (Ceneca). Plus de 150 événements se tiennent en ce moment dans toute la France, aussi bien en physique qu’en version digitale. De plus, un grand rendez-vous de la souveraineté alimentaire a eu lieu. Emmanuel Macron est intervenu ainsi que d’autres personnalités politiques.

Remettre l’agriculture au centre de l’actualité

« La Semaine de l’agriculture française est un outil spécialement développé en 2021, pour mettre en avant des initiatives en faveur de l’agriculture. Elle rentre dans le cadre d’une prise de parole positive et constitue une occasion de montrer une fois de plus aux consommateurs et citoyens que l’agriculture est  en permanence au cœur de l’actualité », peut-on lire sur le site de  La Semaine de l’agriculture. Privé de salon de l’agriculture cette année, le secteur souhaite avoir la possibilité de dialoguer avec les consommateurs. Cette « Semaine de l’agriculture », organisée par le Salon de l’agriculture et le Concours général agricole, a donc pour objectif de rétablir le lien entre les citoyens et les acteurs du monde agricole.

La plateforme digitale, semainedelagri.fr, recense l’ensemble des évènements prévus en région et en ligne. « Lagriculture a besoin de communication », affirme Jean-Luc Poulain, pour qui il est nécessaire d’aider les agriculteurs français à montrer leur résistance, leur résilience, après les difficultés qu’ils viennent de vivre.

Un « grand rendez-vous de la souveraineté alimentaire »

Un débat sur la souveraineté alimentaire était organisé le 18 mai entièrement en digital. L’objectif étant d’alerter les politiques et décideurs de la situation de l’agriculture en France. « Nous avons invité des décideurs nationaux et européens pour poser les vraies questions : si rien nest fait, la souveraineté alimentaire est en danger. Dès 2023, la France pourrait être importatrice nette », a rappelé Christiane Lambert, présidente de la FNSEA et du Conseil de l’agriculture française (CAF) à l’origine de l’évènement.

Durant ce débat, deux tables rondes ont été organisées :

  • La première portait sur le contexte et le constat en matière de souveraineté alimentaire française avec notamment l’objectif de « construire une vraie feuille de route à horizon 25-30 ans pour donner une vraie perspective aux agriculteurs et aux jeunes qui voudront nous rejoindre », explique Samuel Vandaele, président de Jeunes Agriculteurs. François Bayrou, Haut-Commissaire au Plan, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, Sébastien Abis, directeur du Club Déméter, et Dominique Chargé, président de la Coopération agricole sont notamment intervenus.

VOIR AUSSI LA VIDÉO:
Souveraineté alimentaire, attentes sociétales, modèle coopératif… Dominique Chargé, patron de la Coopération Agricole, détaille sa vision.

  • La deuxième a évoqué les leviers de la réussite au défi de la souveraineté, avec Sébastien Windsor, président des Chambres d’agriculture, Pascal Canfin, député européen, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, et Samuel Vandaele.

VOIR AUSSI LA VIDÉO:
Confiance envers les agriculteurs, réformes indispensables, grande distrib’… Sébastien Windsor, Président de l’APCA, s’exprime.

Enfin, Emmanuel Macron a répondu aux questions que les agriculteurs ont pu poser via la plateforme pourunesouverainetealimentaire.fr, sur laquelle le débat était accessible en live.

Elvis Delouya pour les Clés de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Santé

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