Ce qu’il faut retenir, et où regarder pour la suite
La réduction de la dépendance aux intrants chimiques par l’agroécologie est désormais un fait établi scientifiquement : apports organiques, pratiques culturales diversifiées, mise en œuvre du biocontrôle et recours à la biodiversité fonctionnelle constituent des leviers efficaces, largement validés par l’expérimentation et l’observation de terrain. Pour autant, cette transition demande adaptation locale, formation continue, soutien à l’innovation et engagement collectif, agriculteurs comme consommateurs.
L’agroécologie ouvre donc la voie à une agriculture plus résiliente, moins exposée aux aléas du marché mondial des engrais et pesticides, et mieux à même de répondre aux attentes sociétales (environnement, santé, souveraineté alimentaire). Observer les succès, relever les défis restant à surmonter et appuyer le transfert des connaissances scientifiques seront les prochaines étapes-clés. Les années à venir seront décisives pour inscrire ces pratiques dans le quotidien de toutes les agricultures – des grandes plaines céréalières aux petites fermes maraîchères.
Sources : INRAE, Terres Innovantes, Agreste, Ecophyto, Terre-net, Association Vignerons Engagés, CNRS, FNSEA, IBMA, Chambres d’agriculture, plateformes DEPHY FERME.