Quels sont les bénéfices agronomiques et environnementaux associés ?
Outre la préservation de la biodiversité, le non-labour apporte de nombreux avantages, tant sur le plan agronomique qu’environnemental :
Optimisation de la fertilité des sols
Les micro-organismes et les vers de terre, booster de la fertilité naturelle, jouent un rôle crucial dans l’enrichissement du sol en matière organique. Ils contribuent à la formation de l’humus, une réserve stratégique de carbone et de nutriments pour les plantes.
Réduction de l’érosion
En minimisant le travail du sol, on limite également les problèmes liés à l’érosion. Les sols non labourés possèdent une meilleure structure agrégée, ce qui les rend plus résistants face aux intempéries, notamment aux pluies violentes. Cela réduit la perte de terres fertiles, un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire mondiale.
Diminution des émissions de gaz à effet de serre
Le retournement du sol entraîne une oxydation rapide de la matière organique, libérant ainsi du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. En optant pour le non-labour, cette libération est minimisée, ce qui fait de cette méthode un outil précieux dans la lutte contre le changement climatique.
Économies d’énergie et de temps
Enfin, du point de vue des agriculteurs, le non-labour réduit les dépenses en carburant et en main-d’œuvre liées aux travaux du sol. Moins de passages d’engins agricoles signifie également moins de compactage, et donc des sols mieux préservés.