Des bénéfices multiples pour la filière
Réduction de la pression environnementale et sanitaire
L’un des points les plus marquants reste l’impact positif sur l’environnement :
- Moins de produits appliqués signifie une forte baisse de la pollution des sols et de l’eau.
- Les risques pour la santé des applicateurs et des riverains sont drastiquement diminués (source : Ministère de l’Agriculture).
- Moins de traitements implique aussi moins de tassement des sols et une réduction de la consommation de carburant liée aux passages du tracteur (jusqu’à 50 litres par hectare et par an économisés).
Un levier d’atténuation du changement climatique
Certaines variétés résistantes montrent parallèlement une tolérance accrue à la sécheresse (ex : Floreal, Voltis), permettant d’éviter d’accroître la pression fongique en irrigation limitée. Ce type de cépages devient stratégique dans le contexte de réchauffement climatique, avec un double effet sur la durabilité de la filière.
Un atout économique
Outre les économies d’intrants, la réduction du nombre de passages préserve le matériel, réduit l’usure de la main-d’œuvre et libère du temps pour d’autres tâches. Selon l’IFV, sur la base d’un cycle annuel, la baisse des charges phytosanitaires pour un vigneron peut dépasser 200 €/ha/an, hors coût de conversion.